• © Agnès Mellon
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Perrine Valli

Une femme au soleil

danse / 55 min
10 – 20 July / 16h
Les Hivernales-CDCN d’Avignon
programmation

De son geste graphique et ciselé, Perrine Valli – longtemps interprète de Cindy Van Acker – dissèque le désir. Inspirée par un tableau du peintre américain Edward Hopper, elle adopte un point de vue délicatement mais résolument féminin. Sur une scène chauffée à blanc, électrisée par les notes électro-pop de Polar, quatre danseurs font l’expérience, mystérieuse et complexe, de l’attraction des corps. Deux femmes à la silhouette gracile, deux hommes taillés dans le roc, entre lesquels circulent ces ondes, ces énergies qui nous poussent irrémédiablement les uns vers les autres. Privilégiant la retenue à l’explosion, l’approche au contact, Perrine Valli orchestre ici une valse envoûtante et exaltante, un pas de deux en miroir, où le plus fort n’est pas nécessairement celui qui mène la danse.

avec Marthe Krummenacher, Sylvère Lamotte, Perrine Valli, Gilles Viandier
conception et chorégraphie Perrine Valli
création sonore Sunfast (Polar, Bernard Trontin, Alexandre Müller Ramirez) prise de son et mixage Vincent Hanggi
création lumière Laurent Schaer scénographie Claire Peverelli
administration Laure Chapel / Pâquis production
diffusion Gabor Varga

production Compagnie Sam-Hester
coproduction ADC – Genève, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
accueil en résidence Centre Culturel Suisse – Paris
soutiens Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, CORODIS – Commission romande de diffusion des spectacles, Ville de Genève, Loterie Romande, Fondation Nestlé pour l’Art
photo © Dorothée Thébert

biography

Quand Perrine Valli a une idée en tête, cela se traduit par des états de corps. Le sien qu’elle met volontiers en jeu dans des solos à la fois intimes et politiques ; celui des autres qu’elle chorégraphie en de troublantes pièces de groupe. Qu’elle évoque la prostitution (Je pense comme une fille enlève sa robe), l’amour (Si dans cette chambre un ami attend) ou encore la part masculine de chacun d’entre nous (Les Renards des surfaces), la danse de Perrine Valli poursuit un même but : explorer les rapports homme/femme et creuser plus avant la notion d’identité sexuelle.

Entre narration et abstraction, ascétisme et onirisme, la Franco-Suisse fraie son chemin chorégraphique d’un geste acéré et racé. Formée au Conservatoire national de Lyon puis à la London Contemporary Dance School, fidèle interprète de Cindy Van Acker dont elle porte le solo Nixe en 2010 au Festival d’Avignon, Perrine Valli développe en parallèle son propre langage, au sein de la compagnie Sam-Hester. Quatorze pièces jalonnent déjà le parcours de cette artiste de trente-cinq ans à l’imagination prolixe. Quatorze pièces d’un même univers, tantôt sombre, tantôt solaire.

Vidéo