Frontière(s)
Passer commande à sept autrices d’un texte sur un même sujet. Les inviter, ensuite, à partager ces inédits dans une proposition scénique, à mi-chemin entre la lecture et le spectacle. Tel est le principe des Intrépides, imaginées par la SACD – Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. Succédant à Julie Gilbert, Latifa Djerbi et Antoinette Rychner, c’est au tour d’Odile Cornuz de porter haut les couleurs helvétiques dans cette aventure, humaine, artistique et politique.
Flous explore la frontière entre l’enfance et l’âge adulte, tente de franchir les obstacles entre passé et présent, rêve et réalité. À partir d’une expérience très concrète de la myopie, d’un regard d’enfant qui semble direct et pourtant ne distingue rien d’éloigné, le monologue d’Odile Cornuz questionne la perception de soi. Diffracté, il travaille la langue en de multiples tonalités et endroits. À l’image de cette autrice qui aime à cultiver tous les champs de l’écriture : poésie, théâtre ou récit. Tel un kaléidoscope pour appréhender son talent.